Au bord des chemins
des falaises
dans le silence des rivières
des terrasses
au bout des jetées
devant une porte
entrouverte
la patience de l'être
est infinie
se demandait-il
s'il trouverait
les mots
pour apaiser
ses nuits
ses jours
son corps à l'affût.
•
Ni le vent des gouffres
ni l'innocence des fontaines
ni la palpitation des arbres
ni les visages perdus
ni la fuite des proies
affolées
à l'ombre des grands pins
l'être seul s'éreinte
en son inepte vanité
marchait-il le long
du fleuve aux remous
de satin moiré.
(23 août 2014)
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