Le cri
d'un oiseau
de nuit rappela
l'être
à la réalité
n'arrivait-il pas
à sortir de
la bouilloire
qui sifflait dans
le western
de sa vie.
•
Rien n'y peut
ni le vent des
gouffres
ni l'innocence des
fontaines
ni les visages
perdus
ni la fuite des
proies
à l'ombre
des grands pins
l'être seul
s'éreinte
en son inepte
vanité
marchait-il
le long
du fleuve
aux remous
de satin moiré.
•
Chagrin ni
regrets
ne masquent
de l'être
le regard
sous les algues
et le sable noir
se retrouva-t-il
au milieu
d'une place
en compagnie de
mille inconnus.
•
Vent debout
accueillant
cimes et océans
villes et plateaux
arides
à pleins poumons,
l'être distille
ses ardeurs
observait-il
le vol
des martinets
dans le ciel
dégagé.
•
Le frôlement
des êtres
fait se mouvoir
des planètes
intérieures
se demanda-t-il
si les rues
n'étaient pas
un décor de
théâtre voué
à l'oubli.
•
Au coeur
d'une sécheresse
inhabitée
suffocante
l'être pense
qu'il n'a jamais
plu
suivait-il
des yeux
le vol haché
d'une libellule.
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