De ma fenêtre

De ma fenêtre
Toulouse, 5 juillet 2014, 21h15

jeudi 14 août 2014

Sauvage ontologie 5


Le cri
d'un oiseau
de nuit rappela
l'être
à la réalité
n'arrivait-il pas
à sortir de
la bouilloire
qui sifflait dans
le western
de sa vie.


Rien n'y peut
ni le vent des
gouffres
ni l'innocence des
fontaines
ni les visages
perdus
ni la fuite des
proies
à l'ombre
des grands pins
l'être seul
s'éreinte
en son inepte
vanité
marchait-il
le long
du fleuve
aux remous
de satin moiré.


Chagrin ni
regrets
ne masquent
de l'être
le regard
sous les algues
et le sable noir
se retrouva-t-il
au milieu
d'une place
en compagnie de
mille inconnus.


Vent debout
accueillant
cimes et océans
villes et plateaux
arides
à pleins poumons,
l'être distille
ses ardeurs
observait-il
le vol
des martinets
dans le ciel
dégagé.


Le frôlement
des êtres
fait se mouvoir
des planètes
intérieures
se demanda-t-il
si les rues
n'étaient pas
un décor de
théâtre voué
à l'oubli.


Au coeur
d'une sécheresse
inhabitée
suffocante
l'être pense
qu'il n'a jamais
plu
suivait-il
des yeux
le vol haché
d'une libellule.

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